Duras, au-delà du barrage

La grande rigolade du grand malheur (huile sur toile, 80×80 cm)

Les phares la nuit (huile sur toile, 55×46 cm)

Une seule piste (huile sur toile, 55×46 cm)

Une désespérée de l’espoir même (huile sur toile, 55×46 cm)

Cela dura huit jours (huile sur toile, 55×46 cm)

Une sorte de calamité (huile sur toile, 55×46 cm)

La même insolence heureuse (huile sur toile, 55×46 cm)

A cette heure-là (huile sur toile, 55×46 cm)

Le seul éclair de lucidité (huile sur toile, 55×46 cm)

Le monde la prostitua (huile sur toile, 55×46 cm)

A cette heure-là (huile sur toile, 55×46 cm)

Le terme de l’impatience (huile sur toile, 55×46 cm)

Un émerveillement toujours égal (huile sur toile, 55×46 cm)

Un chasseur et rien d’autre (huile sur toile, 55×46 cm)

Un désert de sel et d’eau (huile sur toile, 55×46 cm)

La mère avait gardé l’enfant (huile sur toile, 55×46 cm)

Un bordel magique (huile sur toile, 55×46 cm)

Le latex coulait (huile sur toile, 55×46 cm)

Lui et lui seul, huile sur toile (huile sur toile, 55×46 cm)

Une clef qui ouvrait l’avenir (huile sur toile, 55×46 cm)

Avant tout, se débarrasser de la famille (huile sur toile, 55×46 cm)

En réserve, ce plaisir là (huile sur toile, 55×46 cm)

Ses gestes envers elle (huile sur toile, 55×46 cm)

Une solitude nouvelle (huile sur toile, 55×46 cm)

La robe bleue, la robe de putain (huile sur toile, 55×46 cm)

Une tendresse terrifiante (huile sur toile, 55×46 cm)

Peintures Duras

L’existence qu’ils menaient dans la plaine (huile sur toile, 80×80 cm)

« Un barrage contre le Pacifique,

roman de Marguerite Duras, traverse ma vie depuis toujours. Il a paru l’année de ma naissance, a pris sa source à Sadec, lieu de tous mes rêves, se déroule à la frontière du Cambodge et du Vietnam, terre d’adoption.  Il parle de Marguerite Duras, de sa vie même, de sa famille, échos de ma vie propre, des étapes de cette dernière jusqu’à ce jour même.   

Au delà du coeur, il m’a ouvert les yeux.  J’ai lu ce roman à dix-huit ans, je l’ai relu à trente ans et il a occupé mes nuits et mes jours à cinquante ans. Une crise d’adolescence tardive et prolongée ! J’ai tout d’abord, travaillé en figuratif, puis jeté, recommencé, pleuré, désespéré… mais ce livre me tenait trop à cœur, me parlait tant qu’il m’était impossible de ne pas aller jusqu’au bout. De la découverte, de l’introspection… de la peinture.

  Il ne s’agit aucunement d’une illustration de l’œuvre de Marguerite Duras mais plutôt du rendu des émotions et retours sur ma propre vie provoqués par la lecture de ce roman. J’ai donc travaillé uniquement sur certains thèmes qui me parlaient et non sur l’ensemble de l’œuvre. »

  Betty Clavel

Cet ensemble a été choisi par le consulat français pour commémorer la naissance de Marguerite Duras au Vietnam. Il a été présenté à l’Ecole des Beaux-arts à Ho Chi Minh ville fin avril 2014. Les peintures étaient accompagnées des extraits de l’œuvre auxquelles elles se référaient. Les titres des œuvres sont tirés de ces extraits. Ce travail a aussi fait l’objet de master-class lors de cette commémoration.

Il a été présenté plusieurs fois en France et a notamment donné lieu à des rencontres avec des élèves ayant choisi le roman de Marguerite Duras pour le présenter au baccalauréat.